ÉCOLES
Cette année encore, tradition oblige, le voyage de novembre a été synonyme de rentrée scolaire. Nous nous sommes donc rendus dans chacune des écoles pour faire le point des dossiers avec les équipes administrative et enseignante de chaque école dans lesquelles nous intervenons :
- JARDIN D’ENFANTS « LES MOINEAUX » de NGUÉNIÈNE,
- FOUA-LOUL,
- SOUNKAROU DIÈYE à NGUÉNIÈNE,
- SAINTE-BERNADETTE à NGUÉNIÈNE,
- C.E.M. de NGUÉNIÈNE,
- LYCÉE de NGUÉNIÈNE.
Dans chacune d’entre elles, nous avons pris en photo tous les enfants parrainés et récupéré soit une lettre, soit un dessin pour les marraines et parrains. Nous avons également remis les subventions. Mais aussi…
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C.E.M. et LYCÉE de NGUÉNIÈNE
Achat des fournitures scolaires, des trousses et des sacs à dos. Pointage et répartition des fournitures dans les sacs, lesquels sont ensuite identifiés par classe. Puis distribution nominative des sacs à chaque élève parrainé en présence du Proviseur et du personnel administratif du C.E.M. Cela nous permet de vérifier que tous les collégiens que nous parrainons sont bien présents. Lorsque, exceptionnellement, ce n’est pas le cas, nous allons jusque chez eux leur demander une explication sur leur absence. A chaque fois, notre visite suffit à remettre les choses en place par rapport à l’assiduité.
Le proviseur nous a fait visiter la dernière classe construite en auto-financement. Il y a maintenant 12 classes pour 18 niveaux. Il faut donc encore jongler afin que tous les élèves puissent suivre leurs cours. Il nous a également fait part de leur décision d’embaucher un professeur d’informatique afin que tous les élèves puissent suivre un cursus complet dans cette matière au sein de la salle que nous avons entièrement réhabilitée et équipée. Le proviseur nous ensuite sollicités pour la construction de bancs dans la cour du collège afin que les élèves puissent se poser et se réunir lors des récréations. Au cours du séjour, nous avons contacté un maçon et 4 bancs étaient moulés lors de notre départ. A ce jour, ils doivent être fonctionnels.
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JARDIN D’ENFANTS
Nous avons rencontré la nouvelle Directrice qui venait tout juste d’arriver et lui avons présenté notre association, ses actions en général et plus précisément dans cette école.
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ECOLE PRIMAIRE SOUNKAROU DIÈYE
Pour la deuxième année consécutive, et à la demande des autorités locales dont dépend cette école, nous avons scindé notre subvention cantine en deux parties : la livraison de 650 kg de riz et le complément en numéraire.
Nous poursuivons également le parrainage « scolaire et cantine » de 25 élèves parmi les plus défavorisés et désignés par le Conseil des Professeurs.
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ECOLE PRIMAIRE de FOUA-LOUL
Comme tous les ans à même époque, une réunion a été organisée avec les parents d’élèves pour faire le point sur le fonctionnement de la cantine qui est l’un des plus gros budgets de notre association. Une nouvelle classe a vu le jour à la rentrée. Au total, ce sont donc 230 enfants qui fréquentent l’école et la cantine. Nous avons donc reconduit la participation minime que nous demandons aux parents pour chaque enfant qui mange à la cantine (1.5 €/an/enfant), car seuls 33 enfants sont parrainés dans cette école. L’association finance donc la différence pour que tous les enfants aient la possibilité de manger à la cantine et s’éviter ainsi des heures de marche sur les pistes de brousse.
Communauté Rurale de NGUÉNIÈNE
Le jour même de notre arrivée, alors que nous étions encore sur la route, le Président de la Communauté Rurale nous appelait pour connaître « notre position » et nous informer qu’il n’attendait que nous pour commencer notre première réunion de travail…
Nous avons ensuite fait le point sur tous les dossiers en cours :
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Puits de Nguéniène-Bakem – n° 16
Le puits de NGUÉNIÈNE BAKEM financée par la société TENDANCE, et dont nous avions été donner le premier coup de pelle en novembre 2012, est enfin terminé après moultes péripéties. Il est profond de 15 m et l’eau y est très claire. Pour nous remercier, tout le quartier avait organisé une fête en notre honneur, ce qui était une surprise. Toutes les femmes avaient investi dans le même tissu et s’étaient composé des tenues. Après les discours du Chef du village, du Président de la Communauté Rurale, des élus et des femmes, ces dernières ont dansé et nous ont offert des arachides grillées et du nougat aux arachides. Un délice !
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Banque céréalière
Le groupement de femmes qui gère la banque céréalière s’est très bien débrouillé et, outre le fait qu’il a pu aider des familles à acquérir du mil à un prix convenable pendant la période de soudure (entre juin et octobre), il a pu ensuite dégager un petit bénéfice. Nous les avons félicitées pour leur initiative et leur gestion.
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Les journées de l’Excellence
Ces journées ont connu un franc succès et tout le monde a été ravi. Notre représentant avait fait des petits films et pris des photos qu’il nous a remis. Lors de notre séjour, nous avons eu l’occasion de croiser des enfants portant les tee-shirts que nous avions fait floquer au nom de l’association et que nous avons offerts, entre autres divers lots, au Comité d’organisation de ces journées.
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La propreté du marché hebdomadaire
Ce projet n’est toujours pas abouti car les palabres sont toujours en cours… Nous avons donc donné notre accord au Président de la C.R. afin que les dix poubelles que nous avions offertes pour le marché soient distribuées dans les écoles plutôt que de rester stockées dans un coin.
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Ecole Ndianda 2
Nous avons visité l’école de NDIANDA 2 en compagnie de Maguèye NDAO, PCR, laquelle a bénéficié de 10 tables-bancs que l’association a fournies en novembre 2012. Cette nouvelle école est composée de 2 classes en paillote plus que rudimentaires.
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L’école sous le manguier
Avant notre départ pour le Sénégal, l’une de nos jeunes adhérentes nous a contactés et a requis notre aide pour l’élaboration d’un projet humanitaire dans le cadre de son cursus étudiant. Cette idée a été soumise à la Communauté Rurale qui a spontanément décidé de présenter un projet pour la construction de deux classes dans une nouvelle école. Nous avons donc découvert l’école sous le manguier dans le village de PAPAMANE. Pour la petite histoire… une nouvelle école est née officiellement en novembre 2012. Un Directeur a été nommé qui s’est présenté pour prendre ses fonctions. Il a bien trouvé les élèves, mais pas d’école, ni de tableau, ni de tables-bancs. Il s’est donc débrouillé avec les moyens du bord et installé sa classe sous un manguier. Dans un premier temps, les parents d’élèves ont fabriqué des bancs avec des troncs de rônier et au bout de quelques mois, une dizaine de tables-bancs sont arrivées, seule et unique dotation des institutions de l’Etat.
Depuis, les cours se font… sous le manguier, quand il ne pleut pas !
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Projet de puits à DIOLOFIRA
La Communauté Rurale a sollicité l’association pour le forage d’un puits dans une zone très défavorisée. Nous avons répondu favorablement pour sa réalisation lors de notre séjour d’avril prochain. Ce sera le 17ème puits financé par l’association FLORENT.
Notre plus gros projet… l’électrification d’un quartier de NGUÉNIÈNE
L’association FLORENT, LUMIÈRE DE L’AU’TRE RIVE va apporter la LUMIÈRE à tout un quartier de NGUÉNIÈNE. Ce projet qui est dans les « tuyaux » depuis bientôt deux ans va enfin voir le jour. Nous avons pu monter cette opération grâce au concours de la Région Midi-Pyrénées et de nombreuses entreprises qui nous ont apporté leur soutien.
Le projet en quelques mots : 50 poteaux, 1 700 m de lignes électriques, éclairage public sur l’ensemble de la ligne.
L’extension du réseau électrique existant va bénéficier au quartier de Keur Diomaye qui accueille environ 900 habitants et qui à ce jour n’ont ni électricité ni eau courante. L’aboutissement de ce projet permettra à la population d’avoir de meilleures conditions de vie à travers l’arrivée de la lumière dans leur habitation, l’hygiène alimentaire (réfrigération), la sécurité par l’éclairage des voies publiques, l’accès au monde extérieur.
LÉONA
Nous sommes revenus dans le village de LÉONA où l’association FLORENT a subventionné l’achat d’un moulin à mil pour le groupement de femme en novembre 2012. A l’instar de notre voyage d’avril 2013, les femmes nous ont remboursé plus que prévu, preuve qu’elles savent bien faire fonctionner leur moulin et en tirer profit. Les femmes nous ont reçus avec force chants et danses. Elles ont exprimé leur joie et renouvelé leurs remerciements car depuis l’arrivée du moulin à mil, leurs journées de travail sont grandement allégées. Elles ne sont plus obligées de se lever à l’aube pour piler le mil des repas quotidiens. Elles bénéficient de quelques heures de sommeil supplémentaire puisqu’elles portent leur farine au meunier. Elles se sont toutes déclarées moins fatiguées. Elles nous ont ensuite invités à partager leur repas.
SOCIAL
- En avril dernier, nous avions rencontré la famille d’une de nos filleules qui vivait dans un grand état de pauvreté. Nous avions décidé de financer la reconstruction des murs de l’une de leurs cases et une partie de la toiture de l’autre case, lesquels s’étaient effondrés lors de l’hivernage précédent. Cette fois-ci, nous avons donc été vérifié que les travaux avaient bien été effectués et nous leur avons également apporté deux matelas, offerts par un couple d’adhérents qui parrainent, par ailleurs, une des filles du couple.
- Dès notre arrivée, nous sommes aussi allés visiter une autre famille de nos filleuls dont la case s’est totalement effondrée en août sous l’effet des inondations, dues aux pluies torrentielles. Là encore, c’est la misère absolue. Dix personnes (les parents et leurs 8 enfants) vivent dans une case en paille de 4x4m et dorment à même le sol en terre battue sur deux matelas de 3 cm d’épaisseur. Dans un premier temps, nous leur avons livré 100 kg de riz, de la tomate, du sucre, de l’huile, des vêtements, des fournitures scolaires, des sacs à dos.
Puis, grâce au don qui nous a été fait par un nouvel adhérent, à la participation des parrains et à l’appui de l’association, nous avons pu dégager une somme avec laquelle ils vont pouvoir reconstruire une case en ciment, dallée. Avant notre retour en France, le père de famille nous a remis les justificatifs des achats de matériaux et il est bien entendu que nous nous rendrons sur place lors de notre prochain voyage pour constater que tout a été réalisé comme prévu.
- L’une de nos adhérentes nous a fait un don conséquent juste avant notre départ. En cette période de soudure entre deux récoltes où les réserves de mil ont presque totalement fondu, nous avons décidé, cette fois-ci encore, d’apporter notre aide aux handicapés du village. Nous leur avons livré 5 sacs de riz, soit 250 kg, à se partager en attendant des jours meilleurs. Ils nous ont écrit un petit mot de remerciement que nous avons remis à notre adhérente dès notre retour.
- Cette fois-ci encore, il ne nous a pas été possible d’emporter du fret supplémentaire. De fait, nous avons encore dû refuser à certains parrains de nous confier un cadeau pour leurs filleuls, ce dont nous espérons qu’ils ne nous tiendront pas rigueur. Cependant, un certain nombre d’entre eux nous ont encore remis une somme à leur discrétion avec laquelle nous avons acheté et livré un sac de riz dans la famille de leur(s) filleul(es) complété de sucre, tomate, huile si la somme donnée le permettait.
- Au total, nous avons acheté et personnellement livré 53 sacs de riz, soit 2.65 tonnes.
- Nous avons acquis 10 moustiquaires que nous avons distribuées dans les familles les plus défavorisées qui en étaient dépourvues.
Le mot de la fin…
Le dernier parrainage en date de l’association est atypique. Lors de notre séjour, nous avons sympathisé avec un couple de vacanciers qui a spontanément souhaité parrainer deux enfants. Nous leur avons donc proposé de venir au village pour rencontrer leurs filleuls dans leur famille respective. Nous n’avions pas prévenu les familles pour que la spontanéité de l’accueil soit totale et inattendue.
Cela a été un grand moment d’émotion partagée autant pour la marraine que pour les familles et les petits filleuls.