Dès 2006, nous avons visité le dispensaire et la maternité de NGUÉNIÈNE, puis d’autres villages un peu plus tard, et avons été atterrés par les conditions dans lesquelles sont accueillis les malades ou les femmes sur le point d’accoucher, par le manque cruel de médicaments, par la vétusté des équipements.
Bien que la santé ne fasse pas partie de l’objet social de notre association, nous avons décidé de faire quand même notre possible, sans sortir de notre rôle, pour apporter un tant soit peu notre aide dans ce domaine avec l’aval de la Communauté Rurale.
Notre première action a été le réaménagement de la maternité de NGUÉNIÈNE, financé par l’association et réalisé par les membres du Bureau (lessivage et javellisation des murs et des sols, confection de rideaux épais, renouvellement de tous les matelas des lits et berceaux et fabrication de housses neuves, fourniture de draps, de moustiquaires neuves).
D’autre part, et tant que cela a été légalement possible, nous avons convoyé et donné des médicaments qui nous étaient offerts par des particuliers, parfois des pharmacies. Nous les avons triés et remis ensuite dans différents postes de santé : NGUÉNIÈNE, JOAL, NDIANDA, dispensaires de brousse où ils sont soigneusement répertoriés puis remis au Médecin Chef du District pour utilisation.
Nous avons également envoyé via les différents transports maritimes, ou convoyé par nos propres soins, des fauteuils roulants, des déambulateurs, des sets et des potences à perfusion, des cannes anglaises, des pèse-bébés, mais aussi du matériel médical plus technique (comme des matelas anti-escarres, des rideaux de séparation, des attelles, des bottes orthopédiques, des tensiomètres, des stéthoscopes) et plus encombrant (comme des tables, des chaises, des meubles de rangement, des étagères, un stérilisateur) qui nous ont été donnés par une structure hospitalière avec laquelle nous avons un accord de partenariat.
Des cartons de layette pour les nouveaux nés, des peluches, du lait maternisé ont complété nos dons. Les infirmières et sages-femmes aussi ont bénéficié de tenue de travail qui nous ont été offertes par des homologues Français.
Le centre social du dispensaire n’est jamais oublié ; nous le dotons régulièrement de plusieurs cartons de vêtements à distribuer aux plus défavorisés.