avril-13

ÉCOLES

Comme à chacun de nos voyages, nous avons rencontré les équipes administratives et enseignantes de chaque école dans lesquelles nous intervenons :

  • FOUA-LOUL,
  • JARDIN D’ENFANTS « LES MOINEAUX » de NGUÉNIÈNE,
  • SOUNKAROU DIÈYE à NGUÉNIÈNE,
  • C.E.M. de NGUÉNIÈNE,

Après avoir fait un point, nous avons remis les soldes de subvention qui restaient à distribuer.

FOUA-LOUL

Nous avons été conviés à une grande fête organisée par l’équipe enseignante et les parents d’élèves pour l’inauguration de l’ensemble des classes construites par l’association ARDÈCHE PARTAGE SÉNÉGAL sur une durée de plusieurs années et en présence des représentants de ladite association.

Nouveau lycée de NGUÉNIÈNE

Le nouveau lycée fonctionne. Il est doté de deux classes : l’une scientifique d’une trentaine de lycéens, la seconde littéraire d’environ 45 élèves. Les résultats obtenus par l’ensemble des élèves sont assez encourageants. La construction d’un lycée neuf est en pourparlers.

Lors de ce voyage, il ne nous a pas été possible d’emporter du fret supplémentaire. De fait, nous avons dû refuser à certains parrains de nous confier un cadeau pour leurs filleuls. En revanche, pour ceux qui l’ont souhaité, ils nous ont remis une somme à leur discrétion avec laquelle nous avons été acheter et livrer un sac de riz dans la famille de leur(s) filleul(es).

Communauté Rurale de NGUÉNIÈNE

Banque céréalière

Sous l’égide de l’association de femmes qui gèrent la banque céréalière, plusieurs sacs de mil ont été achetés avec les fonds que nous avions laissés lors de notre dernier séjour et sont stockés entre ses murs. La vente au profit de la population à un prix inférieur au cours du marché doit débuter prochainement, lors de la période de soudure (entre juin et octobre).

 Dispensaire

Nous avons remis des cartons de pansements, de sets à perfusion et quelques médicaments recueillis auprès de nos proches au dispensaire de NGUÉNIÈNE.

Puits

Le puits de NGUÉNIÈNE BAKEM financée par la société TENDANCE dont nous avions été donner le premier coup de pelle en novembre dernier, n’est toujours pas terminé faute de fonds. En effet, le premier puisatier est décédé. Le second puisatier est tombé sur un fond de calcaire et le forage est donc plus long et plus coûteux. Nous avons financé le surcoût et espérons cette fois qu’il sera terminé très rapidement.

Les journées de l’Excellence

Comme nous vous en faisions part dans notre dernier compte-rendu, la C.R. de NGUÉNIÈNE a été désignée par l’Inspection Académique pour organiser « Les Journées de l’Excellence », récompensant ainsi les meilleurs élèves des écoles publiques et privées.

Le Président de la C.R. de NGUÉNIÈNE nous avait demandé notre aide pour l’obtention de lots. Grâce à l’appui de différents partenaires (entreprises, adhérents), nous avons ainsi pu faire don de centaines de lots à la C.R. au bénéfice des enfants primés (casquettes, stylos, survêtements, ballons de football, crayons de couleurs, feutres, cahiers, montres…). Nous avons également fait floquer 150 tee-shirts à l’emblème de notre association qui seront remis aux lauréats.

La propreté du marché hebdomadaire

Ce projet n’est toujours pas abouti car les palabres sont toujours en cours… Il paraît que les poubelles sont mises sur le marché hebdomadaire mais nous ne les avons pas vues par nous-mêmes. A suivre…

MOULIN A MIL

L’association FLORENT a subventionné l’achat d’un moulin à mil pour le groupement de femmes de LÉONA lequel a été installé en novembre dernier. Ce moulin à mil a fait l’objet d’un contrat de micro-crédit et nous avions défini conjointement, avec les responsables du groupement, des modalités de remboursement. Lors de notre séjour d’avril, il nous a été remboursé plus que prévu. Ceci est à saluer et souligne le sérieux et l’investissement de ces femmes. D’autre part, nous leur avions également consenti un micro-crédit pour faire du petit commerce. Il nous a été remboursé dans sa totalité. Toutes les femmes du groupement n’ayant pu en profiter, nous le leur avons à nouveau prêté pour une durée de 6 mois.

SOCIAL

Lors de ce voyage nous étions accompagnés d’un couple d’amis et adhérents qui parrainent chacun un enfant depuis plusieurs années. Avant son départ, Nicole avait collecté des fonds dans son cercle relationnel. Ils ont été investis dans l’achat de 5 sacs de riz, soit 250 kg, que nous avons offert aux familles d’handicapés fréquentant le centre communal. Ce nouveau petit coup de pouce a encore été salué et très apprécié. A l’approche de la période de soudure entre deux récoltes, les réserves de mil commencent à fondre voire à disparaître. Nous avons donc axé l’essentiel de notre voyage sur la distribution de riz aux plus démunis. Avec l’aide de plusieurs contacts dans le village, nous avons pu étendre notre aide dans plusieurs quartiers et avons ainsi distribué 2 tonnes de riz. Nous nous sommes rendus dans des familles aux conditions de vie vraiment difficiles lesquelles ont été heureusement surprises de notre venue et de notre geste.

Nous avons aussi, comme à chaque voyage, distribué du riz dans des familles de filleuls dont les parrains nous avaient confié des fonds pour l’occasion. Par ailleurs, c’est en rendant visite à la famille de l’une des enfants parrainés par le couple, Nicole et Jean-Jacques, qui partageait notre voyage que nous avons découvert le délabrement extrême dans lequel vivait la famille. Nous avons donc décidé d’y revenir quelques jours plus tard pour leur apporter des vivres (riz, huile, savon, sucre, tomate). Très agréablement surpris, ils ont souhaité nous faire l’honneur de leurs cases. La surprise a été pour nous. Et elle a été de taille !

Les enfants dormaient dans une case dont le toit était défoncé et qui laissait passer le jour et donc la pluie dans les mois d’hivernage à venir. Pour tout lit, il y avait une toile de sac de riz à même le sol et un tissu par dessus. Les parents ont tenu à nous faire visiter leur case : deux murs s’étaient effondrés lors de l’hivernage de l’été dernier. Le toit tenait, calé sur des madriers, on ne sait comment. Il n’y avait plus de porte. La misère absolue. C’est vrai que lors de chacun de nos voyages, nous sommes en contact direct avec les familles, leur vie, leur « intimité ». Nous n’avons jamais rencontré le confort et souvent même pas le minimum. Mais dans ce cas-là, ce que nous avons découvert est au-delà de tout ce que l’on peut retranscrire et imaginer.

En notre qualité de responsables de l’association, nous avons pris la décision de les aider à reconstruire leurs cases avant l’arrivée de la saison des pluies. Les fonds ont été confiés au chef du village et les travaux doivent être réalisés très rapidement. Nous irons nous rendre compte par nous-mêmes lors de notre prochain voyage. Si tout est « conforme », Nicole et Jean-Jacques se proposent de leur offrir des matelas. Le père de famille était tellement étonné et abasourdi de ce qui lui arrivait, que nous le voyions se décomposer. Il était incapable de prononcer le moindre mot. Il s’est ressaisi un petit peu plus tard pour nous remercier. A la fin d’une journée comme celle-ci, l’on se dit vraiment que notre action a un sens et nous étions réellement très heureux d’avoir fait justement des heureux.

Ce compte-rendu sera conclu par le témoignage de Nicole qui a tenu à donner ses impressions sur son séjour. Cliquer sur ce lien pour lire le témoignage de Nicole